La France, source de l'appauvrissement des Africains

 

Cinquante ans après les indépendances des états africains subsahariens, la France, par son coup d’état perpétré en Côte d’Ivoire le 11 avril dernier, vient de montrer une fois de plus que ses ex-colonies sont encore sous sa domination. C’est malheureusement cette triste réalité qui est constatée, dans un monde où la morale n’a plus droit de cité et où ne s’impose que la puissance des armes.

A travers ses réseaux mafieux dont la nébuleuse Françafrique, tous les domaines d’activités de ces  ex-colonies sont contrôlés par la France qui, pour ses intérêts mercantiles, ne cesse de les maintenir dans la misère, montrant que ceux-ci ne sont pas encore indépendants et qu’ils ne peuvent, par eux-mêmes impulser leur propre politique de développement.

C’est pourquoi Réné Dumond, un agronome français, dans son livre intitulé « L’Afrique noire est mal partie », a eu raison d’écrire que le continent africain, surtout dans sa partie subsaharienne, a raté le train du développement. Il savait certainement que ces indépendances offertes et non arrachées sur le continent n’étaient qu’un leurre, et que son pays n’octroierait pas une autonomie politique et économique à ces états africains. C’est pourquoi, encore aujourd’hui, directement ou indirectement, la France continue de diriger bien les domaines d’activités politiques, économiques et militaires des états africains.

 

Le domaine agro-pastoral

Dans ce domaine, les potentialités africaines sont suffisantes pour donner au continent noir une autonomie alimentaire. En effet, toutes les conditions géographiques et géologiques sont réunies pour une agriculture et un élevage compétitifs et modernes.

L’Afrique aurait été ainsi épargnée des calamités telles que les famines et leurs corollaires de maladies qui sévissent çà et là en ce 21ième siècle. Pour ses besoins en matières premières agricoles indispensables à son industrie, la France va imposer à ses ex-colonies, qu’elle considère, aujourd’hui encore comme des colonies, des cultures telles que le cacao, le café, l’hévéa, le palmier à huile, le coton… pour ne citer que celles-là, qui empêcheront les africains de s’occuper des cultures vivrières indispensables à leur existence quotidienne. Le riz, le manioc, la banane plantain, l’igname, …etc. qui constituent les aliments de base des africains, seront relégués au second plan, ainsi que l’élevage dans toute sa diversité. C’est ainsi que les africains sont obligés d’importer par centaines de milliards de nos francs des produits alimentaires étrangers et particulièrement français dont les coûts ne cessent de grimper. Quand on constate que les coûts des produits d’exportation ne font que diminuer, il est impossible alors que les pays africains disposent de devises suffisantes pour financer leur développement.

Quand des dirigeants veulent transformer sur place certaines matières premières pour obtenir plus de valeur ajoutée et donc plus de richesses, ils sont immédiatement confrontés au diktat des multinationales françaises qui actionnent leurs multiples réseaux mafieux pour éliminer toute concurrence et au besoin renverser ou assassiner les gouvernants en place.

 

C’est le cas du Président Laurent Gbagbo en Côte d’Ivoire. Cet homme d’état, dont l’amour pour son pays est su de tous et même hors des frontières ivoiriennes, y compris de ses détracteurs avérés, avait un programme ambitieux de gouvernement dans lequel l’agriculture tenait une place prépondérante. Il avait mis un accent particulier sur le volet agriculture qui avait déjà connu un début de réalisation après plusieurs missions organisées dans divers pays dont le Brésil, un pays émergent, présentant les mêmes conditions climatiques, et dont l’agriculture connaît aujourd’hui un essor fulgurant surtout dans la production du riz. C’est une agriculture très modernisée avec une mécanisation soutenue. Le Président Gbagbo n’a pas fait qu’envoyer des délégations de hauts intellectuels en mission, comme le font souvent certains dirigeants mais aussi des hommes et des femmes de terrain, rompus au travail de la terre. A cet effet, des plans de financement du secteur vivrier ont été mis en place en cette période où le pays était coupé en deux par une rébellion installée et armée par cette France impérialiste.

Des projets de production de riz à grande échelle ont été envisagés. Les femmes productrices du vivrier se sont regroupées dans des coopératives pour mieux bénéficier des aides mises à leur disposition par le régime Gbagbo. En effet, la politique agricole de ce Président avait pour objectifs de moderniser l’agriculture ivoirienne, de la rendre plus compétitive, de limiter les importations de produits alimentaires, de permettre l’autosuffisance en riz et d’économiser ainsi des devises.

Tout a été mis en place pour soustraire la Côte d’Ivoire de la dépendance de l’indécrottable colonisateur.

Dans les faits, la volonté des dirigeants français est d’enlever le pain de la bouche des enfants africains pour le remettre à leurs enfants. Quelle méchanceté !

Gbagbo a placé le paysan ivoirien au cœur de son programme de gouvernement, soucieux qu’il est de mettre fin à la pauvreté de cette frange de la population mais les français dans leur avidité et dans leur gourmandise se sont toujours imposés sur le marché des matières premières agricoles.

Cet exemple de Laurent Gbagbo aurait dû faire tache d’huile sur le continent. Malheureusement ces négriers des temps modernes en ont décidé autrement ; ils ont réussi à installer celui qui est à leur solde, dans un système corrompu à souhait où les marchés juteux de gré à gré sont partagés selon l’effort fourni dans la déstabilisation du pouvoir légal, en guise de récompense. Par exemple, le riz importé à coup de milliards par l’état avec l’argent du contribuable ivoirien, ou même financé par des endettements faramineux auprès des institutions financières internationales est la manière la plus éloquente de mettre un terme à tous les efforts de Laurent Gbagbo pour rendre autosuffisante la Côte d’Ivoire en matière de riz et autres denrées alimentaires de première nécessité. C’est dans ce cadre que l’importation du riz en Côte d’Ivoire a été octroyée à nouveau à l’un des fils de Bédié, comme sous le règne de son père, lui permettant d’engranger sans effort des commissions mirobolantes représentant pour Bédié sa part du butin de guerre.

On se souvient de la suppression par Bédié des sociétés de production de riz créées par feu le Président Houphouët-Boigny dans le cadre de l’autosuffisance alimentaire de ce pays. Il s’agit de la SATMACI et de la SODERIZ dont les usines ne sont aujourd’hui que des amas de ferrailles.

Dans un tel système autocratique dirigé par ces colons insatiables et rétrogrades où l’état disparait au profit des individus qui s’enrichissent illicitement, la pauvreté ne peut que s’accentuer, plongeant ainsi les populations dans une misère profonde qui ne dit pas son nom. Quelle gabegie !

Une autre raison est l’accaparement des terres les plus fertiles par une minorité de planteurs européens pendant la colonisation, terres qu’ils détiennent encore aujourd’hui. Le Chef de l’Etat qui pense à leur redistribution essuiera leur courroux à travers les organisations internationales mises en place pour contrôler et diriger le monde selon leur bon vouloir. Ce n’est pas le Président MUGABE du ZIMBABWE qui dira le contraire, lui dont l’opposition a été soutenue par les occidentaux pour l’évincer du pouvoir, sans compter les mesures draconiennes d’embargos de tous genres qui pleuvent encore sur son pays.

Tous les programmes de modernisation de l’agriculture sur le continent noir ne sont qu’utopie car l’occident n’est pas prêt à lâcher prise pour permettre aux africains d’être autosuffisants au plan alimentaire.

Au niveau des ressources halieutiques, les eaux maritimes africaines sont en général riches en poissons. Ne disposant pas de flottes appropriées pour pêcher et surveiller les eaux territoriales, ces eaux sont abusivement exploitées par des bateaux étrangers et particulièrement français qui revendent leurs produits à des prix exorbitants sur les marchés africains. Abidjan est par exemple le premier port thonier en Afrique. Ces usines installées au port d’Abidjan bénéficient de facilités fiscales exceptionnelles, occasionnant un manque à gagner pour l’état de Côte d’Ivoire.

S’agissant de l’élevage, les potentialités sont énormes. Les ovins, les caprins, les bovins et la volaille peuvent être élevés partout. Les expériences précédemment menées l’attestent. La Côte d’Ivoire qui, pour la volaille était autosuffisante sous le régime de Gbagbo, vient, avec les autorités imposées aux ivoiriens, d’ouvrir le marché aux produits congelés français de qualité certainement douteuse. C’est ainsi que des difficultés naissent dans la filière avicole créant le chômage et une offre supérieure à la demande. Malgré ces potentialités, ce domaine demeure toujours embryonnaire à cause de la concurrence farouche des multinationales des pays développés et des exigences des institutions de Bretton Woods qui contraignent les gouvernants à privatiser ces domaines d’activités.

Un autre élément qui attise la convoitise des français est l’exploitation des ressources minières.

 

Le domaine minier

 

Cet autre secteur n’échappe pas à la mainmise de la France ; elle qui est pauvre de son sous sol, mais qui s’enrichit du sous-sol des pays africains qu’elle vassalise continuellement ; quel contraste !

Elle a eu à manifester sa méchanceté inouïe contre le Nigéria, dans les années 1960 à cause de son pétrole, en y installant une guerre civile qui a décimé les innocentes populations de ce pays. La quasi-totalité des pays africains, en particulier l’Angola, le Zaïre aujourd’hui RDC, le Congo Brazza, le Tchad, la Centrafrique, le Rwanda avec son génocide, le Soudan, la Somalie, la Guinée, le Libéria, la Sierra-Leone, la Côte d’Ivoire, la Libye pour ne citer que ceux là, ont été, ou sont encore le théâtre de conflits créés par les occidentaux, notamment la France, pour accaparer à vil prix le pétrole, l’uranium, le cobalt, le diamant, l’or et beaucoup d’autres métaux rares et indispensables à leur économie. C’est à cet effet qu’ils parrainent de nombreuses rébellions qui sévissent çà et là, semant la désolation et la misère. Le crime de ces pays africains est d’avoir du pétrole et d’autres matières premières stratégiques dans leur sous-sol. Cette stratégie permet à la France et ses alliés l’exploitation frauduleuse des ressources minières dans certains pays pendant que les populations de ceux-ci se livrent à des guerres fratricides. Quelle cruauté ! C’est encore eux qui décident de la part infime à octroyer aux pays africains, se réservant la part du lion. Et quand un chef d’état réclame que cette part soit revue à la hausse, la France lui colle une rébellion. Aujourd’hui, elle voudrait encore appliquer des accords qu’elle aurait fait signer pendant la période coloniale par des chefs traditionnels africains analphabètes et qui lui donnaient l’exclusivité d’exploitation du sous-sol des colonies.

 

Les nombreuses richesses minières du sous-sol africain qui devraient constituer une source de développement sont devenues paradoxalement pour ces pays, la cause de la gourmandise de la France, une source de guerres, de tueries, de misère, aggravant leur appauvrissement.

     

 

Le domaine économique et monétaire

Comme dans les secteurs d’activité ci-dessus  mentionnés, le domaine économique, dont l’élément principal est la monnaie  demeure sous l’emprise totale de la France. La plupart des pays francophones subissent les affres d’un système monétaire imposé par cette France. Ainsi dans les échanges commerciaux, elle se donne le droit de faire transiter en importation comme en exportation une bonne partie des consommations et productions de ces états sur son territoire ainsi que la quasi-totalité des transactions monétaires et financières, si bien que les prix sont fixés au gré de la France et de ses multinationales.

 

Toutes les relations commerciales sud-sud sont mal vues par la France qui empêche ainsi les états africains de diversifier leurs partenaires extérieurs, les obligeant à acheter deux fois plus cher certains produits, pas toujours adaptés à nos régions. Les états africains, pour encourager l’intégration économique et faciliter le développement ont créé des groupements économiques et monétaires : CEDEAO, UEMOA, CEMAC…etc. Malheureusement la récente expérience ivoirienne nous permet d’affirmer que la France manipule ces organisations, empêchant ainsi une véritable intégration économique susceptible de faciliter la croissance des états africains.

Au plan monétaire, les pays francophones d’Afrique ne disposent pas encore d’une monnaie propre à eux et travaillent avec une monnaie française, le franc CFA qui est arrimé à l’euro et donc surévalué pour nos économies. Ils ne peuvent donc pas mettre en place une politique monétaire qui leur est profitable et subissent encore le diktat de la France. C’est pourquoi les banques françaises peuvent se permettre de fermer, sans préavis, leurs établissements.

Les institutions de Bretton Woods constituent un autre bras séculier de la France et ses amis occidentaux. Celles là s’invitent dans la gestion des pays africains pour imposer des plans d’ajustement structurel réduisant le nombre de travailleurs et leurs revenus mensuels, bradant certaines entreprises nationales rentables et stratégiques aux entreprises étrangères et surtout françaises au franc symbolique , réduisant ainsi le pouvoir d’achat, ou jetant dans la rue des pères et mères de familles. Ces mesures, contre-productives, n’ont jamais été appliquées en Europe, car elles participent à diminuer la consommation, et donc la croissance. La France et ces organisations prônent une utilisation exagérée de l’endettement comme moyens de financement du développement. Elles voudraient bénéficier des intérêts, des agios faramineux, des commissions d’assurances – crédits élevés pour ensuite déclarer transformer des prêts remboursés par ces primes d’assurance en dons. Par ailleurs, la France rend obligatoire l’utilisation de ses prêts par l’achat de produits français pas toujours compétitifs. En Côte d’Ivoire, le Président Gbagbo, pour éviter l’embrigadement de son pays, a conçu un budget sécurisé qui a permis d’éviter le surendettement de la Côte d’Ivoire. C’est certainement là une des causes de la guerre de la France contre le régime Gbagbo.

Il apparaît alors que l’objectif de la France est de rendre le continent africain totalement dépendant d’elle et le maintenir, par ses réseaux mafieux, dans un système corrompu, où les dirigeants de ces états subissent toute sorte de pression pour toujours continuer de tendre la main vers elle.

 

L'industrialisation

 

Hormis l’Afrique du Sud qui a hérité de l’apartheid son développement industriel actuel, les états d’Afrique noire  ne connaissent qu’un embryon d’industrialisation par la volonté de la France et ces alliés occidentaux. Tout est programmé selon les désirs et les besoins de ces derniers. Pour masquer quelquefois leur totalitarisme exacerbé, ils autorisent l’installation de quelques usines de moindre importance. Quel cynisme !

Il n’est pas question pour la France que les africains transforment sur place leurs matières premières. Le dirigeant qui aura commis cette erreur s’expose immédiatement au courroux de ces néocolonialistes prêts à chasser celui-ci du pouvoir ou même à l’assassiner. L’assassinat de Kadhafi par les hommes de Sarkozy l’atteste bien. Pour ces occidentaux, l’Afrique doit demeurer un marché de consommation des produits fabriqués en Europe à des coûts élevés et qu’ils déversent sur ce continent qui constituent pour les populations africaines une grande source d’appauvrissement.

 

Le Président Gbagbo avait envisagé de créer dans chaque grande région productrice de cacao une usine de traitement de fèves de ce produit ; ceci dans le but d’offrir du travail aux jeunes ivoiriens et de créer plus de valeur ajoutée et d’exporter au lieu de matières premières, des produits semi finis. Cette décision a certainement entraîné la grogne des chocolatiers français, américains et européens. C’est pourquoi, la solution de Sarkozy a été de le chasser violemment du pouvoir pour maintenir les intérêts des chocolatiers français. Il faut aussi louer l’action des jeunes enfants ivoiriens nés en France et qui, en mai 2011, juste après le coup d’état meurtrier de ce pays en Côte d’Ivoire, ont dit ceci : « La France massacre les jeunes ivoiriens pour s’emparer de leurs richesses, et venir préparer l’avenir de ses enfants ». Quelle horreur !

L’Afrique, c’est aussi la poubelle des industries de la France et ses alliés occidentaux. On a vu en Côte d’Ivoire le déversement des déchets toxiques dans la ville d’Abidjan par le navire Probo Koala sous le gouvernement de Banny, le réconciliateur actuel aux ordres de ses parrains négriers.

           

 

La défense du territoire

Tout pays souverain digne de ce nom doit avoir une armée forte pour défendre son territoire contre toute forme d’agression extérieure ou intérieure. Malheureusement pour les états africains, le pays colonisateur, la France, règne encore en maître absolu sur eux avec des bases militaires installées dans des lieux stratégiques, prêtes à intervenir pour massacrer tout dirigeant et son peuple indociles. Ce n’est pas la Côte d’Ivoire et son Président Laurent Gbagbo élu démocratiquement par les ivoiriens qui diront le contraire, eux qui ont vécu les pires atrocités, humiliations et barbaries les plus meurtrières des armées française et onusienne aidées de la rébellion créée par eux.

 

Le Libye n’échappe pas aussi à leur diktat. Kadhafi et le peuple libyen ont subi le courroux de l’OTAN avec à sa tête la France de Sarkozy jusqu’à l’horrible assassinat du Guide libyen.

Les armées nationales africaines sont dans leur majorité équipées et formées par les mêmes français qui disposent ainsi de toutes les informations stratégiques de ses ex-colonies. Ils savent ce qu’ils doivent leur livrer pour mieux les maîtriser en cas de conflit armé, malgré parfois la bonne volonté des braves patriotes qui composent ces armées. L’Afrique peut-elle un jour s’armer comme elle le désire et selon ses propres moyens? Peut-elle un jour avoir son système d’information qui ne soit pas à la merci de la France dont les médias ne font que déverser toute sorte de nouvelles tristement mensongères sur les dignes présidents qui avaient l’intention de sortir leur pays de la misère, résultat de l’impérialisme français ? L’espoir est toujours permis.

Il faut cependant retenir qu’à l’heure actuelle, les états africains n’ont pas d’armées véritables, surtout que la plupart des pouvoirs sont détenus par la France. C’est pourquoi ils sont toujours à la merci des coups d’état français, lesquels constituent un frein au développement et participent à l’appauvrissement des pays africains. En effet, la France crée des rebellions dans les pays africains et pendant que les africains s’entredéchirent pour une conquête illusoire du pouvoir, les français pillent frauduleusement les richesses de ces pays. Les cas ivoirien et libyen en sont la parfaite illustration.

 

Les africains ne doivent pas désespérer. Toute liberté s’acquiert par la lutte. Pour sortir le continent de la mainmise de la France et ses amis occidentaux, l’union de ses fils est plus que nécessaire. Ce fut le vœu sans cesse manifesté de Kadhafi par le soutien financier, à l’Union Africaine, à la création de groupements économiques régionaux, par la réalisation d’investissement dans plusieurs pays africains, par la création de banques africaines susceptibles de rendre l’Afrique moins dépendante des institutions de Bretton-Woods, qui dans les faits constituent des instruments de domination des pays développés. C’est pourquoi les français en complicité avec l’OTAN l’ont assassiné. Il est aussi important de ne pas laisser la France, ce monstre, créer et installer des rébellions au gré de ses intérêts, exploiter et continuer d’endeuiller l’Afrique car pour ces colons français et occidentaux les africains sont des sous-hommes ; on peut les massacrer par milliers sans que cela n’émeuve la soi-disant communauté internationale. Les populations africaines doivent s’entendre sur l’essentiel afin d’éviter les pièges diaboliques de cette France avec ses réseaux mafieux françafricains déstabilisateurs. L’heure a sonné pour que l’Afrique prenne son destin en main.

Dignes fils d’Afrique ! Séchez vos larmes car le combat vous appelle. Il faut faire fi des clivages ethniques, régionalistes, religieux dans le choix de ceux qui doivent conduire l’Afrique, au développement, à la libération totale de tous ces domaines d’activité des mains sordides de la France. Que l’Afrique tourne définitivement le dos aux rébellions en disant non, à ceux qui profitent des petites incompréhensions entre les populations, aux famines meurtrières qui déciment ces populations abandonnées à elles-mêmes, et aux guerres fratricides qui ne font que le lit de l’exploitation française et de la misère qu’elle engendre.

 

Posséder une belle villa, disposer d’une belle voiture, ou de tout confort matériel de dernier cri ne doivent pas être les objectifs  prioritaires du citoyen africain. En effet, il est plus qu’important pour les fils d’Afrique d’unir leurs efforts pour mettre en place des stratégies de développement telles que des organisations économiques et financières, des programmes communs agro-industriels et pastoraux, des programmes de formation politique, civique et militaire de sa jeunesse pour mieux l’occuper. Il faut aussi mettre un terme au contrôle par la France des organisations régionales et sous-régionales. Tout cela ne peut être possible que si les africains qui les dirigent prennent conscience de leur rôle patriotique pour débarrasser ce continent de cette sangsue, et lui donner sa véritable indépendance totale. Le combat à mener pour la souveraineté des états africains doit être gravé en chacun des dignes fils de ce continent. L’ex-Président sud-africain Thabo Mbéki, suite au massacre du peuple ivoirien sans cause par la méchante France, a lancé un appel pressant à toute l’Afrique, l’invitant à se lever comme un seul homme pour barrer la route à l’impérialisme occidental et particulièrement français qui cherche à intensifier son emprise sur le continent. Que cet appel ne tombe pas dans des oreilles de sourds !

Vaillants fils d’Afrique ! Debout pour la lutte contre ce système ténébreux, machiavélique, corrompu de la France et ses associés dans le mal contre les états africains. Surtout, il ne faut pas se trompez d’adversaire. Face à l’impérialisme français, il est plus que nécessaire de regarder dans la même direction et éviter de se livrer à des guerres fratricides qui ne peuvent que profiter à cet ennemi commun, habitué à fomenter des complots pour toujours piller allègrement les richesses africaines et appauvrir ce continent.

A vous dirigeants des états africains, et des organisations régionales et sous-régionales du continent, demeurez dignes ! Résistez à la corruption que la France et ses amis dans le mal, utilisent pour vous piéger et vous conduire à collaborer à l’installation de la misère dans vos propres pays. Que la peur de perdre le pouvoir ne vous hante plus. Résistez et continuez toujours de résister jusqu’à vaincre cette France impérialiste, source de l’appauvrissement de notre continent.

Que Dieu bénisse l’Afrique.

 

Une contribution



28/10/2011
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